« Horreur »

I

Le soleil se couche, et voilà
La lune immobile face à toi.
L'obscurité domine la place
Pendant que, debout, tu rêvasses

II

L'avenue accueille ton sein nu
Révélé pendant qu'il te tue
Ce loup si affamé et crasseux
Qui s'estime désormais heureux

III

Cadavre putride, ton corps
Se décompose, il est trop tard.
Pour seul lit de mort, une ruelle
Et cela te semble irréel.


© Karolina Launay

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